jeudi 8 octobre 2015

Epitaphe










tu connais mieux que quiconque mon cœur 
de l'intérieur la lumière s'allume et c'est chaud
doux comme un baiser qui n'en finit pas

alors comme ça tu veux que je renonce aussi ?
tu veux que je fasse comme si tu étais mort
alors que je suis encore vivante

tu ne peux pas me demander ça
tu ne peux pas me demander de mourir 
sur commande tu ne peux pas

je mourrai quand je voudrai
d'abord













Nicofey











2 commentaires:

  1. Tu m’as cru mort, car passe le silence,

    S’étire un temps, qui soulève la poussière,

    Et elle, doucement, en suspension, se dépose sur la mémoire.



    Mais la lassitude, ne vient pas au bout de l’existence, par un simple assoupissement de la conscience.

    J’invente une pluie, une vapeur, une haleine,

    des couleurs et une chanson, que personne n’a jamais vues et entendues, jusqu’à présent .



    Elles parlent en mon nom,

    Elles forment des signes sur le papier,

    Elles n’ont pas besoin que tu regardes …



    Et d’ailleurs, qu’y verrais tu ?

    Il n’y a pas de geste visible,

    Et les mouvements de l’âme, se font aussi,

    Dans la discrétion.







    RC – avril 2014

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