tu connais mieux que quiconque mon cœur
de l'intérieur la lumière s'allume et c'est chaud
doux comme un baiser qui n'en finit pas
alors comme ça tu veux que je renonce aussi ?
tu veux que je fasse comme si tu étais mort
alors que je suis encore vivante
tu ne peux pas me demander ça
tu ne peux pas me demander de mourir
sur commande tu ne peux pas
je mourrai quand je voudrai
d'abord
d'abord
Nicofey
Tu m’as cru mort, car passe le silence,
RépondreSupprimerS’étire un temps, qui soulève la poussière,
Et elle, doucement, en suspension, se dépose sur la mémoire.
Mais la lassitude, ne vient pas au bout de l’existence, par un simple assoupissement de la conscience.
J’invente une pluie, une vapeur, une haleine,
des couleurs et une chanson, que personne n’a jamais vues et entendues, jusqu’à présent .
Elles parlent en mon nom,
Elles forment des signes sur le papier,
Elles n’ont pas besoin que tu regardes …
Et d’ailleurs, qu’y verrais tu ?
Il n’y a pas de geste visible,
Et les mouvements de l’âme, se font aussi,
Dans la discrétion.
–
RC – avril 2014
Très beau poème RC, merci ;)
RépondreSupprimer