mardi 3 mars 2015

Une réponse










A tant vouloir entendre le bruit de sa voix
A tant vouloir qu'il perce tout
Après avoir si fort appelé de tout mon être
(cela arrive dans certains cas
 -comme tout l'être parfois peut être un appel-
-comme tout l'être parfois n'est plus- qu'un appel-)
A tant vouloir, sûrement qu'on se vide peu à peu de tout...
Les yeux d'abord se vident, puis l'intention, puis le cœur,
alors le cœur sonne creux comme un tambour crevé
Il faut donc tendre une nouvelle peau plus solide
Moins diaphane, mais claire, et recommencer
encore et encore
jusqu'à ce qu'on ait
une réponse
















2 commentaires:

  1. Tes mots m'en évoquent tant, et tant attendus en effet, qui jamais ne vinrent... S'il faut les attendre encore ? Ou bien en faire son deuil, comme d'autres illusions où noyer nos rêves... Il y a de la souffrance dans l'attente, de ce vide dont tu parles, et que rien ne comble, ou de manière si fugace, et de fait peut-être si trompeuse... Je me suis souvent demandé s'il n'était pas plus sage de se défaire de toute attente ? Je continue de me le demander... Aurais-je la réponse et le faudrait-il que je ne suis même pas sûr d'y arriver d'ailleurs...

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  2. Deuil, illusions, rêves, souffrance, attente,vide ...et le moteur de la vie qui tourne en rond dans ces ornières oui, et l'énergie qu'on met pour se sortir de là, pour tenter de ne pas y envoyer d'autres ...pour ne pas répéter les mêmes schémas...je t'embrasse Bifane, que faire d'autre ? ;))

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