samedi 7 mars 2015

que tes pas






D'un hasard je le sais, peut naître une oeuvre.
Aujourd'hui j'ai mis la tête sous l'orage,
et laissé entrer le chant dans mon cœur.
J'aurais tant aimé que tes pas 
t'emmènent dans mon jardin.
Mais il n'y a là
Qu'un chien gris et deux chats orange.





















8 commentaires:

  1. Il y a souvent de cette absence dans nos jardins... Et comme me manque souvent aussi ce sentiment de comble, où l'être est irradié tout entier de sa présence à tel instant de vie.

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    1. oui, il faut chercher plus avant...ou décider d'arrêter de chercher, regarder passer les chats roux, sentir les odeurs du thym sous le figuier, et guider la vigne plus haut.

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  2. Monter plus haut pour cesser de regretter. C'est parfois bien dur de hisser un coeur lourd...heureusement il y a les deux chats roux. :)

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  3. Merci Dé, évite d'aller sur mon ancien blog de poésie il semble qu'il soit vérolé...j'ai prévenu la maintenance mais ça va prendre du temps.

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  4. Ah? Mon anti-virus est resté silencieux. J'espère qu'overblog va faire le nécessaire, cela devait arriver avec leurs pubs aussi...

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  5. Tu sais ? j'aime.............

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  6. -
    Et puis l'orage s'est dissipé,
    En volutes bleutées :
    Le cœur est une voûte,
    Qui tient lieu de ciel,
    C'est comme ces salles souterraines,
    Comparables aux cathédrales,
    Ou bien les espaces où on se croise,
    Sans se connaître,
    Dans les gares ou les aéroports :
    Les salles des pas perdus.
    Je ne sais si tu t'y caches,
    Derrière une embrasure...

    Il y a bien là des animaux,
    Sculptés dans le marbre gris,
    Proches de l'entrée ,
    Ils m'ont vu venir,
    Et il m'a semblé voir leur sourire,
    Sur le visage de pierre.
    Je suis venu chez toi ;
    Et la salle était un jardin.
    Une fontaine jaillissait au centre,
    Sur les pétales de rose.
    Ce n'était sans doute pas le fruit du hasard,
    Des étoiles brillaient et semblaient sourire aussi.

    -

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  7. merci Rechab, nous ne sommes pas, en effet, seulement des utilisateurs de machines, nous sommes des mondes qui se déplacent, se touchent et se heurtent, se sentent et s'écrivent, et s'échangent des fleurs et des graines d'étoiles !

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