il faut rentrer doucement dans la lumière
la laisser dessiner Jaldara jouant à contre-jour
placer le pied posément entre chaque galet
éviter de rien déplacer
le regard émerveillé par la minuscule immensité de l'herbe
projetant des ombres comme celles des trembles
en tout petit sur le chemin
il faut sentir le vent pousser dans votre dos
avancer au rythme de son souffle
attendre que la ligne de nuages redémarre
comme un train sur un quai de gare
et se sentir traversé de rien
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