Comme une gisante
Je suis allongée prés de toi
A l'aube de la nuit pleine d'images
Je ne t'entends plus respirer
N'ai-je pas vu des fleurs sortir de mon ventre ?
Inutiles sur le drap
Mes mains reposent
Il faudrait que je me relève
Pour saisir mon cri
L'empoigner d'un trait
Rapide éclair dans l'obscurité
La conscience pourtant se tait
Remontant à la gorge les questions
Ecrire ? Peindre ?
Tout est si blanc.
Et le froid sous la couverture
Ne m'a pas encore atteinte
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