On se met parfois à la merci* d'une caresse sur la nuque ou d'un téléphone qui ne sonne pas.
Dans la folie douce de ces derniers mois aujourd'hui a quelque chose de spécial, sans doute parce que j'ai pris le temps d'en réaliser l'aspect unique.
Rien de particulier a priori dans cet aujourd'hui.
J'ai passé deux heures et demie avec mes parents qui se sont pourtant parlés devant moi avec une douceur rare.
J'ai passé deux heures et demie avec mes parents qui se sont pourtant parlés devant moi avec une douceur rare.
J'ai promené ma chienne dans un parc où je vais quasi quotidiennement, en compagnie de C. qui s'est remise au dessin (elle a entrepris de faire le portrait de J. poil par poil 😉).
Je mets de l'ordre dans mes affaires. Le passage du temps imprime ses marques dans la poussière sur les meubles, et dans la profondeur des rides des gens que j'aime.
Ma fille est à New York et penser à son dépaysement se greffe sur mes désirs de repartir voyager un peu. Je rêve de là où je n'irai pas, et ma frontière se limite à demain.
J'ai deux jours devant moi pour peindre.
Pour mémoire, et pour voir clair, je classe des photos et des textes.
*Le « merci » employé dans cette expression dès le XVIe siècle n’a rien à voir avec un remerciement. En effet, il vient du mot latin merces dont le sens fut tout d’abord « salaire » ou « récompense », puis « faveur » et enfin « grâce ». « Être à la merci » d’une personne signifiait alors que l’on était « soumis à son droit de grâce ». D’autres expressions, dès le XIIe siècle, avaient déjà un sens proche comme « crier merci » qui signifiait « implorer grâce », ou « sans merci » qui voulait dire « sans pitié ». Mais au fil des siècles, cette expression a perdu de sa force pour désigner aujourd’hui le fait d’être « sous l’emprise de quelqu’un ».
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