regarder se mourir en nous les mondes que les autres ont ouvert
de leurs plumes de leurs mains de leurs regards ou de leurs baisers
sentir le froid les envahir et tout un pan s'écrouler tel un mur pilonné
de leurs mots de leur rire de leur cruauté innocente de leur mort
blinder les failles béantes masquer les découvertes catastrophiques
d'une écharpe leur entourer le cou
d'un mouvement rageur leur tourner le dos
repartir seul
encore
toujours
Chaque ami représente un monde en nous, un monde qui n'aurait peut-être jamais existé sans lui et que cette rencontre a rendu possible.
Anaïs Nin
Dylan Moore (merci)
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