Il y a , dans l'épaisseur infinie - qu'on ne sent que la nuit - , vibrant de transparence, bien au-delà des branches : le firmament, poissé du silence tressé de la vie mystérieuse des comètes, et des nébuleuses .
C'est la laitance des dieux, qui parcourt les cieux. J'ai tendu les bras, et risqué des pas, vers la plus haute roche... Le ciel est tout proche. Mais on ne peut toucher du doigt, tout ce qu'on voit : Même les amicales planètes, ne se laissent approcher qu'avec une lunette, et s'en tiennent à leur orbite, partout où elles gravitent.
On ne peut les voir que grâce au noir qui finit toujours par envahir le jour, quand il s'éteint. Alors j'étends mes mains qui traversent l'atmosphère et le corps des lumières que les astres habitent.
Les étoiles palpitent; elles respirent et parlent d'avenir , dialoguent entre elles, comme des nuées d'étincelles, qui scintillent, et habillent les habits de cérémonie de l'infini.
De tous ces bijoux suspendus partout, je me contente du plus modeste de la voûte céleste, la petite fortune, d'un rayon de lune: j'enroule mes doigts dedans, et c'est comme un filet d'argent que je soulève...
Il y a , dans l'épaisseur infinie
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vibrant de transparence,
bien au-delà des branches :
le firmament, poissé
du silence tressé
de la vie mystérieuse
des comètes, et des nébuleuses .
C'est la laitance des dieux,
qui parcourt les cieux.
J'ai tendu les bras,
et risqué des pas,
vers la plus haute roche...
Le ciel est tout proche.
Mais on ne peut toucher du doigt,
tout ce qu'on voit :
Même les amicales planètes,
ne se laissent approcher qu'avec une lunette,
et s'en tiennent à leur orbite,
partout où elles gravitent.
On ne peut les voir
que grâce au noir
qui finit toujours
par envahir le jour,
quand il s'éteint.
Alors j'étends mes mains
qui traversent l'atmosphère
et le corps des lumières
que les astres habitent.
Les étoiles palpitent;
elles respirent
et parlent d'avenir ,
dialoguent entre elles,
comme des nuées d'étincelles,
qui scintillent,
et habillent
les habits de cérémonie
de l'infini.
De tous ces bijoux
suspendus partout,
je me contente du plus modeste
de la voûte céleste,
la petite fortune,
d'un rayon de lune:
j'enroule mes doigts dedans,
et c'est comme un filet d'argent
que je soulève...
...c'est peut-être encore une part de rêve ?
-
RC -
Merci René, depuis quelques temps je n'ai plus la force de dire plus que quatre ou cinq lignes, j'apprécie ton souffle.
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