Je pressens ce moment, ce moment où il n'y aura plus qu'un arbre.
La vie m'apprend à laisser des espaces, à poser des points.
Je me sens plus vieille que toutes mes années,
parce que je ne sais plus quand cela a commencé
et qu'il est temps que cela se termine.
La honte m'étreint et tarit mes larmes
Vous, frères humains...vous, en qui j'ai tant cru
tel l'acide, vous rongez tout ce qui aspire à
ETRE
l'Amour n'est pour vous qu'un tapis qu'on foule
le Rêve, une illusion éphémère
la Lucidité, un miroir à briser
je veux de mon poing enfoncer dans vos bouches hurlantes
toute arrogance et mépris
je ne peux plus supporter la haine
je ne peux plus supporter l'indifférence
je ne peux plus supporter le gâchis immense des vies nouvelles
je ne peux plus
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